•   Les chemins de terre - de Jean-Luc Pujo - édition L'Harmattan

    Par ce premier roman politique, Jean-Luc Pujo nous offre un hymne à la puissance de la pensée française comme une critique décapante de la pensée dominante.

     

    "... Ici, la terre, les arbres parlent de l'Homme. ..." (extrait)

     

    "Véritable hymne à la France, Les chemins de terre nous plonge dans les sentiers  magnifiques des Pyrénées, où Hélène -institutrice en sabots - entreprend chaque jour de rejoindre son école pour enseigner la France à ses petits paysans. La nature s'offre alors en déclinaisons poétiques et littéraires, comme un hymne à la culture française.

    En promeneur solitaire, comme le célèbre Jean-Jacques, le narrateur entreprend ainsi un véritable pélérinage.

    Plusieurs rencontres vont l'amener à décliner les questions essentielles de notre temps : la fin de la France, la mondialisation, le partage des richesses, l'écologie, l'éducation, le renouveau religieux et spirituel... pour découvrir que la France a fourni - sur tous ces sujets et depuis des siècles - plusieurs pensées parmi les plus abouties."

     


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  • Le MRC s'inscrit dans la continuité historique des mouvements sociaux du XIXème siècle à aujourd'hui et des différents jalonnements de la constitution de la République française : 1789 et la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen, puis la 1ère République - 1848 et la IIème République - 1871 et la Commune de Paris - 1884 et l'école publique, laïque, gratuite et obligatoire  - 1905 et la séparation de l'Eglise et de l'Etat - 1936 et le Front populaire - 1945 et le programme du Conseil national de la Résistance.

    Cette filiation s'est construite durant les vingt dernières années à partir du courant libéral amorcé en 1983 sous la présidence de François Mitterrand.

    • - 1966: Jean-Pierre Chevènement crée le CERES.
    • - 1971: Au congrès de la SFIOà Epinay, le CERES obtient 8,5% des voix, et constitue l'apport décisif qui permet à François Mitterrand de prendre la tête du nouveau Parti socialiste.
    • - 1972: Programme commun de gouvernement de la gauche.
    • - 1981: Victoire de la gauche aux élections présidentielle et législatives.
    • - 1983: Tournant libéral. Démission de Jean-Pierre Chevènement, ministre d'Etat, ministre de la Recherche et de l'Industrie. (Un ministre, ça ferme sa gueule, si ça veut l'ouvrir, ça démissionne!)
    • - 1985: Le CERES se mue en «Socialisme et République».
    • - 1991: Guerre du Golfe. Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, quitte le gouvernement.
    • - 1992: Campagne pour le NON au référendum sur le traité de Maastricht. 49% des suffrages se portent sur le NON. Lancement du Mouvement des citoyens, le 30 août.
    • - 1993: Congrès constitutif du Mouvement des citoyens (MDC), à St-Egrève, en décembre.
    • - 1994: Congrès de Belfort. Le MDC participe aux élections européennes et recueille 2,5% des voix.
    • - 1996: Congrès de St-Nazaire. Le MDC présente ses quatre conditions pour le passage de la monnaie unique et demande l'organisation d'un référendum sur ce sujet.
    • - 1997: Dissolution de l'Assemblée nationale et victoire de la gauche plurielle. Jean-Pierre Chevènement devient ministre de l'Intérieur.
    • - 1999: Congrès de Créteil. Le MDC participe aux élections européennes aux côtés du PS et du PRG.
    • - 2000: Accord de Matignon sur la Corse. Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'Intérieur, quitte le gouvernement.
    • - 2001: Discours de Vincennes de Jean-Pierre Chevènement, le 9 septembre 2001, qui constitue le programme de sa campagne présidentielle. Congrès de Marseille du MDC qui se fixe l'objectif de créer le Pôle républicain.
    • - 2002: Jean-Pierre Chevènement est candidat à l'élection présidentielle et recueille 5,33% des suffrages exprimés. Le Pôle républicain, qui prend la suite du MDC, présente des candidats aux élections législatives.
    • - 2003: Congrès fondateur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) à Saint-Pôl sur Mer, en janvier.

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  • Entretien paru dans Marianne le 26 septembre 2009, propos recueillis par Renaud Dély et Nicolas Domenach.
    Un désaccord philosophique fondamental avec les Verts. Au lieu de courir après des alliances improbables, la gauche doit travailler sur ses fondamentaux.

    Entretien de Jean-Pierre Chevènement à l'hebdomadaire Marianne Marianne : Vous avez rencontré en tête à tête François Bayrou, que la direction du PS persiste à tenir à distance...
    Jean-Pierre Chevenement :
    François Bayrou a déclaré vouloir tendre la main à la gauche et il a demandé à me voir. Il n'y a pas de raison de refuser de débattre sur le fond avec le président d'une formation qui est alliée au PS dans nombre de régions et de municipalités ! Un refus de dialogue dans ces conditions démontrerait un sectarisme qui est la plaie de notre vie politique.

    Vous ne lui demandez donc pas, comme Martine Aubry, de donner de nouvelles preuves d'évolution à gauche ?
    Son évolution, qui l'éloigne de la droite, obéit à une logique politique. François Bayrou mène un combat courageux. Il est ostracisé par la droite. Il demande à débattre du fond. Ayons confiance en la force de nos idées : allons-y !

    Vous participeriez donc au « Parlement de l'alternance » proposé par Bayrou ?
    Il y a deux ans, le MRC avait proposé des assises de la gauche pour la refondation républicaine d'un parti de toute la gauche. Il faut débattre du fond, et cela sans sectarisme : pourquoi donc ne pas réunir, à cet effet, un « parlement de l'alternance », y compris avec François Bayrou? L'important, c'est de sortir la gauche du bourbier dans lequel elle s'est enfoncée, faute d'avoir su tirer les leçons de ses échecs depuis 1993. Et pour ce faire, il est plus efficace de travailler sur le fond que d'attendre une quelconque repentance de ceux qui ont cédé aux sirènes du néolibéralisme.
    C'est-à-dire ?
    Il faut commencer par analyser la crise actuelle de la mondialisation financière. Comprendre à la fois la déflation salariale exercée par les pays à très bas coût salarial et saisir cette dimension politique si rarement évoquée. Le système de la globalisation financière fonctionne sur la base de la domination politique des Etats-Unis et d'une monnaie mondiale qui est le dollar. Le rapport de forces mondial a changé et va encore changer avec la montée de la Chine. Nous sommes pris en étau. La « moralisation du système » ne suffit pas. Le problème est politique : il faut remettre en cause un libre échangisme destructeur et la suprématie du dollar dans le système monétaire international.

    Le volontarisme de Nicolas Sarkozy, y compris sur le terrain industriel, ne vous satisfait pas ?
    Je ne fais pas de l'antisarkozysme systématique mais je constate que malgré quelques initiatives utiles, concernant Alstom par exemple, il n'y a pas de véritable politique industrielle pour lutter contre la délocalisation de nos industries. Il n'y a d'ailleurs plus de ministère de l'industrie ! Idem avec la régulation financière. Le système bancaire n'a pas été assaini. Après les avoir renfloués, on reprend les mêmes et on recommence.

    Vous auriez souhaité qu'on nationalise les banques ?
    Et pourquoi pas, au cas par cas ? On aurait ainsi favorisé l'accès au crédit, notamment des PME, qui est toujours en souffrance. Il ne faut pas en rester au verbe comme le fait Nicolas Sarkozy quand il reçoit les banquiers. Les nationalisations et la planification ne sont pas des « gros mots ». J'observe d'ailleurs que Paul Krugman, lui-même, recommande le retour à la planification, dans le domaine énergétique par exemple.

    Sur ces questions énergétiques vous êtes toujours en désaccord avec les Verts ?
    J'ai un désaccord philosophique fondamental avec les Verts. Ils pensent, comme Malthus, que le monde est trop petit pour l'homme. Or, les prophéties de Malthus au début du XIX è siècle se sont révélées fausses. Je crois en la raison de l'Homme, en ses capacités d'invention et de créativité. Je n'ai pas d'hostilité de principe vis-à-vis des écologistes. Ils ont quelquefois de bonnes idées. Comme ministre de la Recherche et de l'Industrie, j'ai créé l'Agence Nationale pour la Maîtrise de l'Energie (l'ANME) en 1982, l'ancêtre de l'Ademe actuelle car il y a beaucoup à faire pour promouvoir les économies d'énergie.
    Je me situe dans l'héritage rationaliste des Lumières, je combats l'obscurantisme et la technophobie.

    Vous leur reprochez de négliger la question sociale ?
    La préoccupation de l'emploi et du développement économique leur échappe. Par ailleurs on n'a pas le droit d'interdire le développement aux pays du Sud. C'est pourquoi il faut changer notre modèle de développement. La taxe carbone, sur le principe, je suis pour. Mais cet impôt écologique ne doit pas devenir une taxe antisociale. Il faut donc intégrer cette taxe dans une réforme fiscale plus vaste et plus juste.

    Aujourd'hui, vous avez l'impression de subir la domination de l'idéologie écologiste ?
    Elle est dans l'air du temps, c'est vrai. Mais depuis 25 ans, j'ai plutôt eu l'impression de subir -et avec quelle force- la pression de l'idéologie libérale. La mode écolo actuelle, favorisée par Monsieur Sarkozy, ne permettra pas de s'en défaire, bien au contraire. Les commentateurs ont surestimé le résultat des Verts aux élections européennes où ils n'ont, somme toute, recueilli que 6.3% des électeurs inscrits... Le gouvernement par perversité et le PS par bêtise ont créé une vaste bulle médiatique autour de Daniel Cohn-Bendit, une bulle telle qu'aucun autre responsable politique n'en a jamais bénéficié ! C'est une vache sacrée. Je m'agenouille... Mais malgré les efforts de M. Sarkozy pour souffler dans les bronches des écologistes, il est probable, selon moi, que cette bulle se dégonflera aux prochaines élections régionales.

    A gauche, certains pensent que vos idées ont fait leur temps et n'incarnent pas le neuf. Quel rôle pensez-vous encore pouvoir jouer pour aider à reconstruire l'opposition ?
    S'agissant de Madame Duflot, je dois être un peu moins jeune qu'elle, ça c'est vrai. Mais de là dire qu'elle incarnerait le neuf et moi le vieux... Je laisse ça aux « communiquants ». Comme d'autres avant moi : Clémenceau, Mendes France, je considère la République comme « une idée toujours neuve ». Je définis mes positions à l'aune de l'intérêt public. Ils ne sont pas nombreux à le faire dans ce qu'on appelle-expression que j'abhorre - la « classe politique » ! Si porter haut l'exigence républicaine dans tous les domaines est ringard, je revendique la palme de la ringardise !


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  •  Le Mouvement républicain et citoyen est fondé sur le rassemblement des citoyens qui veulent œuvrer en tous domaines à l'accomplissement de la République.

    Le Mouvement républicain et citoyen regroupe tous ceux qui se reconnaissent dans ses principes et veulent fonder le renouveau de la vie publique sur les principes de la République. Face aux dérives libérales, aussi bien de ceux qui ont oublié la nation que de ceux qui ont oublié le peuple, le Mouvement républicain et citoyen appelle les citoyens à relever le défi lancé à la démocratie en faisant vivre aujourd'hui et concrètement, l'exigence progressiste et républicaine.

     Il affirme que la souveraineté du peuple est l'outil de la liberté et la condition du plein exercice de la citoyenneté. Face à la mondialisation financière, contraire aux besoins de l'humanité et aux équilibres de notre planète, destructrice des cultures et des solidarités, le Mouvement républicain et citoyen veut promouvoir l'indépendance de la nation, -cadre naturel de la démocratie-, la résistance à l'hégémonie libérale, et œuvrer pour un monde multipolaire refusant la loi des empires.

     La souveraineté populaire est la condition des libertés publiques, de l'égal accès à l'instruction et à la culture et des droits sociaux au travail, à un revenu décent, au logement, à l'accès aux soins.

     Le Mouvement républicain et citoyen agit, dans l'esprit de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et du préambule de la Constitution de 1946, pour ancrer dans la réalité les principes républicains de liberté, de laïcité, d'égalité des droits et des chances, de justice sociale et de fraternité. Il combat les obstacles posés à l'accomplissement de chacun et les discriminations fondées sur la fortune, l'origine, le sexe ou les convictions.

     L'intérêt général doit dicter l'effort du pays pour promouvoir une croissance économique au service de l'emploi, respectueuse de l'environnement au service des choix exprimés par les citoyens. Il suppose un service public fort et moderne, un Etat anticipateur et mobilisateur, un environnement favorable à l'initiative des entreprises. Relever la valeur du travail est une exigence de justice sociale et une condition de la réussite individuelle et collective.

     Le Mouvement républicain et citoyen, refusant de voir l'Union européenne devenir le relais de la mondialisation libérale et défaire les nations citoyennes, se prononce pour une Confédération européenne, respectueuse des nations qui la composent, ouvert à l'Est et solidaire du Sud. Il veut promouvoir le dialogue des cultures, à l'encontre des stratégies de confrontation Nord-Sud, et fait du codéveloppement l'outil de la lutte contre le sous-développement et pour la justice ;

     La nation citoyenne et laïque, qui unit des citoyens et non des communautés, est la matrice de relations internationales libérées de la domination, des régressions ethniques, éclairées par la recherche de valeurs universelles et refusant la marchandisation du monde.


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  • La prochaine réunion du comité se tiendra le

    JEUDI 17 SEPTEMBRE à 20H30 à la Maison des associations

    Parc des Anciennes Mairies à Nanterre


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