• Brèves :

    Le MRC de Nanterre lors de sa réunion du 18 novembre 2010 a décidé majoritairement d'être présent aux élections cantonales de mars 2011 sur les deux cantons renouvelables, Mont Valérien et Petit-Nanterre.

    Les candidatures ont été enregistrées le 18 novembre et les noms des candidats seront connus prochainement.


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  • André Cassou

    Maire adjoint

    Président du goupe MRC                        

     

    Violences urbaines à Nanterre : Parlons clair

    L'opposition au projet de loi sur les retraites est un mouvement contre l'injustice sociale qui ira jusqu'au bout avec le soutien de l'opinion dans lequel il puisse sa légitimité. Il devrait trouver son dénouement aux élections présidentielles de 2012. En effet, en démocratie, on ne peut mépriser ainsi tout un peuple sans avoir à rendre des comptes.

     

    La Municipalité de Nanterre était naturellement auprès des salariés opposés à l'allongement de leur durée de vie au travail, des lycéens  et des collégiens inquiets pour leur avenir.

     

    Mais certains ont pris prétexte de ce mouvement légitime pour se livrer à des dégradations, à des actes de vandalisme, rechercher l'affrontement avec les forces de polices qu'ils assimilent trop souvent à une bande rivale. Ceux là n'étaient pas là pour défendre les retraites. Leurs actions se situent aux antipodes de la tradition du mouvement ouvrier : celui-ci a toujours privilégié la force tranquille et responsable du nombre à l'activisme de « casseurs » malheureusement crédités par quelques-uns d'une conscience politique dès qu'ils brûlent une poubelle.

     

    L'image de notre ville a été profondément abîmée par ces violences urbaines et les dégradations qui en ont découlé. Elle s'est retrouvée au cœur de l'actualité de la plus mauvaise façon.

     

    Notre ville avait réussi à sortir sans encombre de la révolte des banlieues en 2005, grâce à une politique sociale active, un tissu associatif dynamique et très présent dans les quartiers. Tout cela reste vrai mais l'exception nanterrienne n'est plus et ces violences urbaines laissent craindre de futures récidives. On mesure d'ores et déjà les difficultés que rencontre le service public de la police dans son action quotidienne notamment dans le quartier du parc. Certes la relation entre une partie de notre jeunesse et la police doit s'améliorer, dans le souci d'un respect mutuel et des libertés publiques mais sans transiger sur le respect du droit ni l'acceptation de zones de non droit.

     

    Nous ne devons pas être perméables au discours de ceux qui voient dans la police la responsable de tous nos maux. La police nationale est une police républicaine, et nous n'avons pas, nous élus responsables, à la considérer autrement que comme un service public chargé de la protection des personnes et des biens, garant de l'ordre public, dussions-nous risquer les foudres de l'extrême gauche. Chers collègues encore un effort pour être de vrais républicains.

     

    Sur les questions de tranquillité publique il nous faut tenir bon, sans angélisme, ni surenchère sécuritaire. Notre ville travaille avec l'Etat, la justice, la police, à une coproduction de sécurité au service de tous les Nanterriens dans le respect des fonctions et des prérogatives de chacun. Coproduction de sécurité où notre ville prend toute sa place dans le champ de la prévention. Il nous reste beaucoup à agir pour  faire vivre le droit à la tranquillité pour tous.

     

    Mais ces évènements ont aussi révélé le dévouement des agents du service public communal et en particulier des agents du service de tranquillité publique qui ont fait preuve de sang froid, de courage et de professionnalisme dans des situations où ils étaient personnellement en risques.

     

    Service de Tranquillité publique que j'ai créé en 2004, dans l'incompréhension du plus grand nombre et dans l'opposition farouche de quelques-uns, grâce au soutien indéfectible de Jacqueline Fraysse qui avait pris la mesure de la nécessité pour une ville comme Nanterre de ne plus faire l'impasse sur cette problématique de tranquillité et de prévention tout en refusant fort justement de nous substituer à l'Etat dans sa fonction régalienne de sécurité publique.


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  • Sarkozy est très loin du Général de Gaulle


    Alors que Nicolas Sarkozy se rend mardi sur la tombe du Général de Gaulle, Jean-Pierre Chevènement, admirateur du second, nous livre sa conception du Gaullisme. Il revient sur ce qu'il en reste - "pas grand chose"- et sur le rapport du Président actuel à l'homme du 18-juin

    Le JDD.fr : Qu'est-ce que le gaullisme: une attitude, des principes, une doctrine?
    Jean-Pierre Chevènement :
    De Gaulle existe. Le gaullisme existe-il ? Cela prête à d'abondantes dissertations. S'il existait, le gaullisme serait pour moi une forme de patriotisme républicain qui s'est manifesté évidemment en 1940 par le refus de la défaite, de l'armistice et de la collaboration avec l'Occupant. Mais, plus généralement, le gaullisme, c'est un sens très élevé de l'intérêt général et de la République.

    Qu'en reste-t-il aujourd'hui?
    Pas grand-chose car la droite a tourné le dos à la nation et la gauche a perdu les couches populaires. Nous avons eu des gouvernements successifs qui ont sacrifié la souveraineté nationale sur l'autel d'une certaine Europe et ont livré la France à une mondialisation sans règle. Nous avons aujourd'hui un pays qui n'a plus ni monnaie ni défense, ni droit autonome. Beaucoup de nos industries ont été délocalisées ou sont en voie de délocalisation. Notre langue et notre influence reculent. Il ne reste du gaullisme que la constitution de 1958 mais avec un Président très diminué et une constitution qui a été profondément altérée.
    Quelle place tient de Gaulle dans votre panthéon personnel?
    Le Général de Gaulle a été le grand homme d'Etat de la France au XXè siècle. Mitterrand a aussi été un homme d'Etat à la vue longue mais il a fait embrasser à la France la cause d'une Europe mal définie. Je pense notamment à la monnaie unique.

    Le Général De Gaulle se voulait au dessus des partis, diriez-vous la même chose de Nicolas Sarkozy?
    De Gaulle ne prétendait pas incarner la droite ou la gauche, il voulait rassembler la France. Il y a réussi, en tout cas dans la Résistance. Grâce à l'appui de Jean Moulin, il a acquis la légitimité du soutien de la résistance intérieure puis il a unifié la Résistance dans le gouvernement provisoire de la République française. Nicolas Sarkozy, lui, arrive même à diviser son camp. Il est très fort ! Il n'est plus l'homme de la Nation. Il est l'élu d'un parti majoritaire. Je ne conteste pas sa légitimité mais j'observe que la définition du Président comme étant l'émanation de la Nation tout entière n'existe plus guère.

    Il ne s'inscrit donc pas, selon vous, dans l'héritage du Général de Gaulle?
    Il ne me paraît pas être l'héritier du général de Gaulle. Il a réintégré le commandement de l'Otan, un geste hautement symbolique. Il a voté le traité de Maastricht, fait voter le traité de Lisbonne qui est la reprise de la Constitution européenne que le peuple a rejetée. Je pense que le Général de Gaulle respectait les décisions du peuple. Sarkozy est très loin du Général de Gaulle.

    J'ajoute que le général De Gaulle, comme disaient ses fidèles, habitait sa statue. Monsieur Sarkozy n'habite pas sa statue. Pour une raison très simple: il n'en a pas et a beaucoup de peine à habiter sa fonction. Je le regrette parce qu'il n'a pas que des défauts.

    Beaucoup se réfèrent à l'héritage du Général. Quelqu'un incarne-t-il le Gaullisme à vos yeux?
    Il ne suffit pas de s'en réclamer. En tout cas, la France est aujourd'hui dans une situation très difficile. Donc, il est possible qu'il y ait quelqu'un qui puisse évoquer le Général de Gaulle mais il faudra qu'il surgisse au bon moment et qu'il fasse des propositions qui tiennent la route. Pour le moment, je scrute l'horizon. Je regarde s'il y a un nuage de poussière qui me permettrait de répondre de manière optimiste...

    Source : LeJDD.fr.


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  • La prochaine réunion du comité de Nanterre se tiendra le :

    JEUDI 18 NOVEMBRE à 20H30 - Parc des Anciennes Mairies


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