Les Romains de la décadence de l'empire demandaient du "panem et circences ", c'est à dire du blé au forum et des spectacles gratuits sans autre implication dans la vie de la cité. Nous sommes bien loin à Nanterre de cette conception du "vivre ensemble", où le citoyen ne serait pas autre chose qu'un consommateur passif des festivités qui leur seraient proposées.

Les nombreuses  manifestations que la ville organise au printemps constituent autant de manières d'y faire participer les Nanterriens, qu'il s'agisse des fêtes de quartier où toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, et où les associations sont largement parties prenantes, de Parade(s) auxquelles nos enfants et nos jeunes sont associés. Il en est ainsi parce que nous voulons que les habitants soient au cœur de ces manifestations festives.

L'on peut également affirmer qu'il ne s'agit pas de fournir une "offre" quelconque : le Marché aux fleurs nous apprend aussi à comprendre et à respecter l'environnement. Que dire, cette année, des espaces d'activités sur les Terrasses de Nanterre où l'on voit une troupe gauloise établir son campement avec reconstitution de scènes de la vie quotidienne.

Il s'agit pour nous de donner de la joie, de la beauté quelquefois, en y associant le plus grand nombre, tout en donnant un sens à la fête. Dommage toutefois qu'entre "la ferme géante" et les festivités printanières, l'espace public soit peu occupé : ce pourrait être une piste de réflexion, sous une forme adaptée bien évidemment.

Catherine MOURET - Conseillère municipale Mouvement Républicain et Citoyen

Tribune juin 08 - groupe MRC